Reactup
Sel de l’acide lactique, produit de la transformation du glucose par la cellule. Cette transformation est réalisée hors des mitochondries. Voir acidose lactique.
Antirétroviral, analogue nucléosidique, inhibiteur de la transcriptase inverse du VIH. Il est commercialisé sous le nom d’Epivir® dans la pathologie VIH. Également actif contre le VHB, il est alors commercialisé sous le nom de Zeffix®.
Période pendant laquelle une maladie est asymptomatique. Période pendant laquelle un virus est présent dans une cellule et dans son génome sans qu’il y ait réplication. Le VIH peut être latent.
Liquide céphalo-rachidien. Compartiment liquide entourant le système nerveux central (SNC), lequel est une des sphères infectées le plus rapidement au cours de la primo-infection. Il est prélevé par ponction lombaire à la base de la colonne vertébrale à des fins de diagnostic. La capacité de pénétration dans ces sphères fait partie des propriétés indispensables qu’on attend des prochains antirétroviraux.
Low density lipoprotein. Voir lipoprotéines.
Les entreprises du médicament. Ancien Syndicat national de l’industrie pharmaceutique (SNIP), c’est le regroupement des grands laboratoires multinationaux. site : www.leem.org.
Leuco-encéphalite multifocale progressive. D’origine virale, elle peut associer des troubles de la vue, des troubles moteurs, un état confus et démentiel évoluant en 3 à 6 mois vers la mort. Elle survient chez des personnes immunodéprimées. Elle est due à un papovavirus appelé virus JC. Il n’existe pas de traitement spécifique, la restauration immunitaire et le contrôle de la charge virale en seraient le meilleur traitement.
Hormone sécrétée par les adipocytes, principalement par le tissu adipeux sous-cutané. Elle intervient dans la régulation du poids, elle module la masse grasse en régulant la prise alimentaire, elle réduit la sensation de faim et la dépense d’énergie, elle régule la sécrétion de l’insuline au niveau du pancréas. On constate des taux élevés de leptine chez les personnes obèses.
Usuel : lethal. Qui entraîne la mort. Caractère d’un gène (ou de plusieurs gènes) entraînant la mort d’un embryon, du fœtus ou du nouveau-né à la naissance.
Caractérisée par la présence excessive de leucocytes et de tous leurs précurseurs dans la moëlle osseuse et le sang. Ils finissent par envahir totalement la circulation sanguine, la moëlle osseuse, et différents organes comme les ganglions lymphatiques et la rate.
Nom donné aux différents globules blancs présents dans le sang. Parmi les leucocytes, on trouve les polynucléaires, les lymphocytes et les monocytes. Voir l’article Votre suivi.
Taux anormalement bas de leucocytes circulants dans le sang.
Voir fosamprénavir.
Procédure administrative légale (flexibilité des accords ADPIC) par laquelle un gouvernement a la possibilité d’émettre d’office une licence (autorisation) d’exploitation d’un brevet donné, autorisant la production, la vente et l’importation du produit sans la permission du détenteur du brevet. Ainsi, dans les pays pauvres, les licences obligatoires devraient permettre aux pays de produire des médicaments à bas prix. Malheureusement, les pays qui ont jusqu’ici (la Thaïlande par exemple) utilisé ce droit se sont vus menacer de rétorsions économiques par Bruxelles et Washington.
Autorisation de produire, de vendre ou d’importer un produit - médicament par exemple - accordé par le détenteur d’un brevet à une entreprise ou un gouvernement. La licence est en fait un contrat, négocié entre le détenteur du brevet et le demandeur, qui peut inclure toute obligation que le premier souhaite exiger, en particulier le versement d’une somme discrétionnaire pour l’achat de la licence. A ce jour, en matière de traitement anti-VIH, aucun laboratoire n’a accepté d’octroyer une licence volontaire à un pays demandeur.
Enzyme secrétée par le pancréas, qui libère les acides gras des lipides. Elle augmente au cours des atteintes pancréatiques. Voir l’article Votre suivi.
Substance organique (ensemble de corps gras) constituant principal des structures cellulaires regroupant les acides gras, les glycérides et les phospholipides. Ils sont insolubles dans l’eau. Avec les glucides et les protéines, ils sont apportés dans l’organisme par l’alimentation. IIs jouent un rôle essentiellement énergétique.
Cette appellation recouvre plusieurs syndromes qui peuvent coexister, lesquels correspondent à des troubles métaboliques des graisses. Les lipodystrophies sont dues à certains antirétroviraux (IP et INTI) agissant par des mécanismes différents. D’une part, on constate la perte de masse graisseuse ou lipoatrophie, affectant particulièrement le visage, les membres supérieurs et inférieurs, les fesses (elle ne doit pas être confondue avec le syndrome de dénutrition ou wasting syndrome). D’autre part on observe une obésité tronculaire ou lipohypertrophie avec graisse périviscérale, une hypertrophie mammaire et une masse graisseuse au niveau de la nuque (bosse de bison). Enfin, la dyslipémie (anomalies des lipides sanguins) est parfois incluse, à tort, dans le terme de lipodystrophie. Elle est mise en évidence par le bilan lipidique avec dosage du cholestérol et des triglycérides dans le sang. Voir EVA et l’article Votre suivi.
Molécules formées par l’association de protéines et de lipides circulant dans le sang. Les lipoprotéines sériques sont classées en lipoprotéines de haute densité (HDL), High Density Lipoproteins et lipoprotéines de base densité (LDL, Low Density Lipoproteins). Le cholestérol sanguin entre dans la composition des lipoprotéines. Le cholestérol contenu dans les lipoprotéines lourdes (ou HDL cholestérol) protège contre les accidents cardio-vasculaires, par contre le LDL cholestérol est athérogène. Voir athérome et l’article Votre suivi.
Unité de structure du foie de forme sensiblement hexagonale, à l’intérieur de laquelle les hépatocytes sont disposés en rangées qui convergent vers une veine centrale. Un fin réseau capillaire met chaque hépatocyte en contact avec la circulation sanguine générale.
Vient du grec logos : rapport et ariosos : nombre, couramment abrégé en LOG. Ce mot désigne la puissance à laquelle il faut élever une constante pour obtenir un nombre donné. Voir charge virale et l’article Votre suivi.
Loi n°88-1138 du 20 décembre 1988, dite loi Huriet-Sérusclat. Cette loi autorise les recherches biomédicales sur l’être humain en précisant les conditions dans lesquelles elles doivent être conduites. Elle a instauré l’obligation de demander le consentement écrit de toute personne participant à un essai thérapeutique. Elle a fait l’objet d’une révision dans le cadre de la loi de santé publique du 09.08.2004 afin de la mettre en conformité avec les directives européennes.
Antirétroviral, inhibiteur de la protéase du VIH. Le symbole « /r » est utilisé pour indiquer que chaque gélule comporte, en plus du lopinavir, une petite quantité de ritonavir, afin d’en améliorer l’efficacité. Il est commercialisé sous le nom de Kalétra®, et sous le nom Aluvia® dans les pays du Sud.
LysergeSäureDiethylamid. Psychotrope hallucinogène puissant.
Transformation du follicule ovarien rompu en corps jaune, ainsi appelé parce que les cellules lutéiniques qui constituent son enveloppe sont de couleur ocre pâle.
Forme foudroyante d’allergie médicamenteuse, cutanée, souvent mortelle. Voir hypersensibilité.
Type de globules blancs, de petite taille, à un seul noyau, produits par les tissus lymphatiques et spécialisés dans la défense immunitaire de l’organisme. Il existe deux sortes de lymphocytes, les lymphocytes T responsables de l’immunité cellulaire (réponse des cellules aux antigènes) et les lymphocytes B, qui, eux, sont essentiellement producteurs d’anticorps, donc associés à l’immunité humorale. Voir l’article Votre suivi.
Les cellules stimulées lors d’une infection sont progressivement éliminées, elles disparaissent par apoptose. Quelques unes subsistent en devenant des cellules mémoire Elles constituent ce qu’on appelle un répertoire, représentant un catalogue des antigènes déjà rencontrés. Celui-ci est propre à chaque personne.
Les lymphocytes T sont des cellules de l’immunité qui ont subi une maturation au niveau d’une glande, le thymus, d’où leur appellation. Il en existe deux types : les lymphocytes T CD4 sont les coordinateurs des différentes réactions soit humorales (en favorisant la production d’anticorps) soit cellulaires (par stimulation des macrophages), ils sont la cible principale du VIH qui les détruit. Les lymphocytes T CD8 cytotoxiques, agissent en éliminant les cellules malades (cellules infectées, tumorales, etc.).
Voir CD4.
Voir CD8.
Aussi appelée maladie de Nicolas-Favre. Maladie vénérienne due à une chlamydia, qui se traduit par un gonflement des ganglions à l’aine et une inflammation du rectum si la contamination est d’origine rectale.
Terme employé pour désigner les proliférations malignes des lymphocytes et de certains autres globules blancs. Un lymphome s’accompagne souvent d’une anémie et d’une augmentation du volume des ganglions. Parmi les lymphomes, on distingue d’une part la maladie de Hodgkin et d’autre part les lymphomes non hodgkiniens (lymphosarcomes et réticulosarcomes), fréquents chez les séropositifVEs. Le virus d’Epstein-Barr est sans doute un des co-facteurs responsables du lymphome de Burkitt, fréquent en Afrique.