ARTICLES / ÉPIDÉMIOLOGIE

VIH, IST : le bilan épidémiologique 2023

Comme chaque année, à l’occasion du 1er décembre, journée mondiale de lutte contre le sida, Santé publique France produit un bilan des données épidémiologiques. Basé sur le recueil de données antérieur issues de différents systèmes de surveillance, il donne en cette...

VIH, IST, le dernier bilan épidémiologique

Comme chaque année, Santé Publique France produit un bilan des données épidémiologiques à l’occasion du premier décembre, journée mondiale de lutte contre le sida. Basé sur le recueil de données antérieur, il récapitule en cette année 2018 l’état des épidémies en 2017. Ce bilan ressemble beaucoup à ceux des précédentes années mais la présentation permet tout de même de se pencher sur certains aspects importants.

Dépistage du VIH en France en 2016

S’il est un outil indispensable à la prévention des infections sexuellement transmissibles et du VIH, c’est bien le dépistage. Depuis 2003, la déclaration obligatoire du VIH permet de surveiller l’état de l’infection. Les autres IST font aussi l’objet d’une surveillance mais moins systématique. Ces résultats présentés tous les ans au premier décembre permettent de suivre l’évolution. Que nous disent ces chiffres en 2017 ?

Prevagay 2015 : une recherche au milieu des gays

Résultats de l’étude Prévagay 2015 menée à Lille, Paris, Lyon, Nice et Montpellier. Où l’on découvre une prévalence du VIH de 14,3% en moyenne, qui s’élève avec l’âge mais qui se révèle très forte chez les moins de 30 ans. Mais l’étude menée au cœur du milieu gay montre-t-elle le cœur du problème ?

VIH et IST, le point épidémiologique 2016

La journée mondiale de lutte contre le sida, le premier décembre, est toujours l’occasion pour les instances publiques de surveillance sanitaire de faire le point sur les données épidémiologiques concernant l’infection à VIH et les IST dans notre pays. Le recueil des données et son analyse prenant du temps, la moisson de résultats montre systématiquement la situation un an en arrière. Pourtant, la modernisation des dispositifs laisse entrevoir qu’on pourrait faire mieux prochainement.

Le risque de transmission par acte sexuel, évaluation 2015

Les recherches préventives expriment souvent les résultats de dispositifs préventifs sous forme d’un facteur de réduction de risque. Peu compréhensible au niveau des individus, on lui préfère la notion de risque de transmission par acte. C’est ce que la chercheuse et épidémiologiste Virginie Supervie a cherché à évaluer sur la base des connaissances de 2015 pour ce qui concerne le traitement antirétroviral comme prévention de la transmission du VIH.

La décroissance de l’immunité chez les séropositifs

Comment évolue l’immunité une fois qu’on est infecté par le VIH ? C’est une question cruciale pour les épidémiologistes mais aussi pour prendre en main sa santé et faire les meilleurs choix en fonction de sa propre vie.
Cette étude basée sur un recueil de données très documenté de personnes séropositives non seulement répond à la question posée par les chercheurs mais démontre s’il le fallait encore la nécessité du dépistage et l’intérêt d’un suivi médical après un résultat de dépistage positif.

Abaisser la charge virale à l’échelle d’une population conduit-il mécaniquement à une baisse du nombre des nouvelles contaminations ?

Y a t-il une relation mathématique entre la charge virale d’un groupe et le nombre de nouvelles contaminations dans ce groupe ? Et, par exemple, abaisser la charge virale à l’échelle d’une population implique t-il une baisse du nombre de nouvelles contaminations ?
Les mesures de charge virale communautaire, qui pourraient y répondre, se montrent sur certains aspects très insuffisantes.

Les gays et le VIH : état des lieux

Toutes les études internationales s’accordent sur un point : 15 ans après l’arrivée des trithérapies, l’épidémie est hors contrôle chez les gays, alors même que les traitements, par le contrôle de la charge virale, permettent une diminution considérable de l’infectiosité des porteurs du virus. A l’occasion de la conférence de l’IAS (International Aids Society) à Washington en 2012, la revue The Lancet publiait un numéro spécial sous forme d’état des lieux de l’épidémie chez les gays.

38000 hommes ayant des rapports homosexuels suivis pendant 3 ans : une vision complète et solide de l’épidémie en Angleterre.

On en rêvait, les autorités de santé britanniques l’ont fait : suivre pendant trois années une cohorte de 38 000 hommes séronégatifs ayant des rapports homosexuels, afin de mesurer l’incidence des contaminations au VIH, aux IST et les facteurs de risque de ces contaminations. Et ce afin d’obtenir, enfin, une vision globale de l’épidémie chez des homosexuels européens. Une recherche utile à la compréhension de l’inquiétante dynamique de l’épidémie chez les gays.

Enquête Prévagay : pratiques sexuelles, VIH et IST chez les usagers des lieux gays parisiens

L’enquête Prévagay constitue une grande première en France : il s’agit d’une étude transversale (sorte de photographie d’une population à un instant t) sur les comportements sexuels des gays usagers de lieux communautaires (bars, boites, backrooms, saunas).
Il s’agissait de pouvoir fournir des chiffres fiables concernant la prévalence et l’incidence au VIH dans la population gay parisienne et faire un état des lieux sanitaire et comportemental.

Surveillance de l’infection à VIH en France

L’institut de veille sanitaire publie ce premier décembre 2010, comme tous les ans, les résultats de la déclaration obligatoire de séropositivité au VIH (DO-VIH). Il s’agit bien entendu des résultats finaux de l’année 2009. En légère augmentation par rapport à 2008, le nombre de nouveaux diagnostics ne progresse significativement que dans un seul groupe de contamination, les homosexuels. Notre article reprend plus particulièrement les données de ce groupe.

Résurgence de l’épidémie à VIH-1 dans l’ère des multithérapies

Les thérapies antirétrovirales hautement actives, HAART (Highly Active Antiretroviral Therapy) ou multithérapies, ont le pouvoir de réduire la charge virale, de limiter la transmission du VIH-1 et d’aider à contenir la propagation du virus. Toutefois, une recrudescence de l’épidémie et une augmentation des comportements à risques ont été largement rapportées depuis la mise en place de ces traitements. Quel est alors l’impact des multithérapies sur l’évolution de l’épidémie à VIH-1 ?

L’infection précoce comme moteur de la propagation du VIH ?

Pour être efficace et cibler au mieux les personnes concernées, la prévention doit reposer sur une vision claire de la propagation du virus au sein des populations. On aurait pu croire que plus de 25 ans après le début de l’épidémie de VIH, tout était connu sur les réseaux de transmission. Quelques études ont analysé cet aspect et les résultats sont en apparence contradictoires, avec tantôt l’infection chronique à la source de la plupart des nouvelles contaminations, tantôt l’infection précoce.