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ÉPIDÉMIOLOGIE

VIH, IST : le bilan épidémiologique 2023

Comme chaque année, à l’occasion du 1er décembre, journée mondiale de lutte contre le sida, Santé publique France produit un bilan des données épidémiologiques. Basé sur le recueil de données antérieur issues de différents systèmes de surveillance, il donne en cette...

RECHERCHE

CROI 2024, morceaux choisis

Dans cet article, nous vous proposons un retour de présentations des sessions de la CROI 2024 qui ont particulièrement retenu notre attention. C’est un choix forcément subjectif ne serait-ce que parce que le contenu de cette conférence est pléthorique et varié. C’est...

CROI 2024, les plénières – deuxième partie

Les plénières de la cuvée 2024 de la CROI ont été particulièrement riches et originales. De plus elles constituent des ouvertures sur le reste du programme et permettent souvent de disposer d’une synthèse de ce qu’il y a de nouveau sur un thème sans pour autant suivre...

CROI 2024, les plénières – première partie

Les plénières de la cuvée 2024 de la CROI ont été particulièrement riches et originales. De plus elles constituent des ouvertures sur le reste du programme et permettent souvent de disposer d’une synthèse de ce qu’il y a de nouveau sur un thème sans pour autant suivre...

CROI 2024 à Denver, Colorado

C’est là-bas, dans les Montagnes Rocheuses que s’est ouvert la 31ème Conférence de la société américaine de rétrovirologie, la CROI, qui s’est tenue du 3 au 6 mars. Une conférence « à l’ancienne » c’est-à-dire avec des gens du monde entier dans des salles de réunion...

COMPORTEMENTS

Enquête Rapport au sexe de 2017, résultat

L’enquête « Rapport au sexe » menée par SPF en 2017 révèle où on en est en matière de dépistage chez les gays en France. Présenté aux associations à l’occasion du premier décembre 2018 par les investigateurs, elle représente une intéressante analyse pour comprendre où se situent les faiblesses et quelle est la marge d’amélioration possible en matière de dépistage.

La lutte contre le sida à l’épreuve des territoires

La volonté ici est de voir le sida comme une maladie environnementale, approche très peu courante, mais qui à coup sûr doit pouvoir apporter certaines des réponses pour mettre fin à l’épidémie. Bien entendu l’infection à vih est toujours à considérer comme une maladie infectieuse transmissible par voie sexuelle ou sanguine, pouvant mener au stade sida. Mais il s’agit de s’attacher à l’influence que l’environnement, les espaces urbains, peuvent avoir sur les contaminations et la vie avec.

Chemsex : quels enjeux pour la prévention ?

Depuis 2010, la pratique du chemsex a pris de l’ampleur dans la communauté gay et il est plus que fréquent de voir sur les applications de rencontre des personnes cherchant spécifiquement du sexe sous influence de produits. Le développement de cette pratique ne vas pas sans risque, que cela soit en terme de contaminations VIH mais aussi des autres IST ou plus spécifiquement de l’hépatite C.

IST ET HÉPATITES

Enquête Rapport au sexe de 2017, résultat

L’enquête « Rapport au sexe » menée par SPF en 2017 révèle où on en est en matière de dépistage chez les gays en France. Présenté aux associations à l’occasion du premier décembre 2018 par les investigateurs, elle représente une intéressante analyse pour comprendre où se situent les faiblesses et quelle est la marge d’amélioration possible en matière de dépistage.

La lutte contre le sida à l’épreuve des territoires

La volonté ici est de voir le sida comme une maladie environnementale, approche très peu courante, mais qui à coup sûr doit pouvoir apporter certaines des réponses pour mettre fin à l’épidémie. Bien entendu l’infection à vih est toujours à considérer comme une maladie infectieuse transmissible par voie sexuelle ou sanguine, pouvant mener au stade sida. Mais il s’agit de s’attacher à l’influence que l’environnement, les espaces urbains, peuvent avoir sur les contaminations et la vie avec.

Chemsex : quels enjeux pour la prévention ?

Depuis 2010, la pratique du chemsex a pris de l’ampleur dans la communauté gay et il est plus que fréquent de voir sur les applications de rencontre des personnes cherchant spécifiquement du sexe sous influence de produits. Le développement de cette pratique ne vas pas sans risque, que cela soit en terme de contaminations VIH mais aussi des autres IST ou plus spécifiquement de l’hépatite C.

PRÉVENTION

Le VHC, prise en charge thérapeutique actuelle

Le virus de l’hépatite C (VHC) peut aboutir à une infection chronique du foie et entrainer à long terme des complications graves (cirrhose, carcinome hépatocellulaire). Depuis fin 2013 avec l’arrivée des antiviraux à action directs (AAD), les traitements de l’hépatite C ont beaucoup progressé, permettant 95% de guérison avec des durées de traitement allant de 8 à 12 semaines et avec un très bon profil de tolérance.

D’une pierre deux coups : La piste de prévention vaccinale commune contre le gonocoque et le méningocoque

Le méningocoque et le gonocoque sont deux bactéries proches responsables respectivement des infections systémiques sévères et/ou sexuellement transmissibles. Les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (HSH) sont à risque élevé pour contracter ces infections. Des structures communes à ces bactéries peuvent être ciblées par des anticorps protecteurs ouvrant la possibilité de développer des vaccins actifs simultanément contre les deux bactéries.

Les jeunes et le VIH, et chez les jeunes gays ?

Réact’up s’intéresse ici aux jeunes gays, qui représentent la majorité des contaminations parmi les jeunes. Il y a des messages et des stratégies de prévention à tirer de l’analyse de leurs perceptions et connaissances du sida, des protections mises en œuvre, des applications de rencontres qu’ils utilisent, etc.

DÉPISTAGE

Évaluer VIH TEST, le dépistage sans ordonnance et sans frais

Avec l’expérimentation VIH TEST, le dépistage du VIH se fait sans frais et sans ordonnance dans les laboratoires d’analyses médicales de Paris et des Alpes-Maritimes pendant un an. Comment évaluer la pertinence et l’efficacité du dispositif ?

Dépistage du VIH et diagnostic de l’infection

Le premier outil de la lutte contre le sida n’a pas été le préservatif mais le dépistage. La première chose permise par la découverte du virus en 1983 fut la conception et la fabrication de moyens de diagnostic notamment par les tests de dépistage. Depuis, ces tests ont considérablement évolué tant en sensibilité qu’en précision. Pourtant, quelle que soit la technique employée, il reste toujours un problème : le temps nécessaire entre la contamination et le moment où un test peut la détecter.

TRANSMISSION

Le résultat de l’étude PARTNER

Cela fait maintenant presque dix ans que l’utilisation du traitement antirétroviral chez les personnes séropositives comme moyen de réduction de la transmission du VIH a démontré son efficacité. Pour autant, certaines preuves et des mesures supplémentaires restent nécessaires, notamment chez les couples d’hommes. L’étude PARTNER vient préciser ces zones de flou. C’est le résultat final de cette étude que nous présentons ici.

Risque de transmission du VIH sous traitement antirétroviral

De nombreux essais ont démontré que sous l’action des antirétroviraux, le risque de transmission du VIH est considérablement réduit si le partenaire séropositif suit un traitement efficace qui rend sa charge virale indétectable. Il est aujourd’hui admis que la stratégie TasP (Treatment as Prevention), c’est à dire la mise sous traitement des personnes diagnostiquées séropositives au plus tôt, est l’une des clés pour réduire la transmission du VIH et enrayer la dynamique de l’épidémie.

Analyse d’un « risque caché » de transmission du VIH

Les traitements permettent, chez la plupart des individus infectés au VIH, de diminuer la charge virale dans le sang jusqu’à le rendre indétectable, réduisant ainsi fortement les risques de transmission du virus. Pourtant, ce n’est pas si simple : chez 10% des hommes séropositifs sous traitement, en présence – même asymptomatique – d’herpèsvirus et de CMV, la charge virale peut être indétectable dans le sang mais pas dans le sperme. Ce qui ouvrirait ainsi la porte à de possibles contaminations.

Charge virale indédectable et avis suisse : le mythe de l’infectiosité nulle

Une équipe australienne s’est livrée à une modélisation afin de calculer le risque cumulé de transmission du VIH sur une longue période au sein de couples sérodifférents en cas d’abandon du préservatif, le partenaire séropositif présentant une charge virale indétectable. Les résultats sont loin de corroborer l’optimisme de l’avis suisse. Sur 10 000 couples, au bout de 10 ans, les chiffres sont : 215 séroconversions de femme à homme, 425 séroconversions d’homme à femme et 3524 d’homme à homme.