DÉPÊCHES / COMPORTEMENTS

Berlin, le paradis ou l’enfer ?

par | 22.02.2013

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Berlin est-elle la Mecque des gays des années 2000 ? Et le sida à Berlin ? Qui mieux que Michael Bochow, sociologue berlinois, pour en parler.

Nous publierons bientôt le résumé de l’étude qu’il a mené avec son équipe sur le contexte des infections récentes chez les gays à Berlin.

Mais en guise d’introduction à cette publication voici la bande annonce d’un documentaire sur Berlin à paraître prochainement dans lequel intervient Michael Bochow.

Edit : L’article est en ligne.

Les sous-titres de la vidéo traduits en français :

 

SECTION E PRODUCTIONS présente :

Bien sûr, la parade officielle de la gay pride n’est devenue rien d’autre qu’une foire commerciale.
Bon, c’était pas l’évolution que je voulais avoir de la communauté homosexuelle ou de la communauté LGBT.

LES NOMBREUSES FACETTES DE LA VIE

Le rêve gay impossible des années 70 était d’être acceptés. Mais cette nouvelle génération de gens queer dit ; « allez vous faire foutre, on n’a pas besoin d’être acceptés ».
La scène queer est plus importante et plus active que dans n’importe quelle ville européenne.

— Gay pride alternative à Kreuzberg —

Je ne veux pas me qualifier d’hétéro, d’homo ou de bisexuelle. D’un autre côté, il y a probablement des gens qui ont absolument besoin de savoir ce qu’ils sont.

LA FACE OBSCURE DE LA VIE

On est à un moment où la classe moyenne se sent emportée par le déclin social ce qui a d’importantes implications sur l’attitude envers les minorités, des implications qui étaient inconcevables dans les années 80.
Un homme au moins par jour est infecté par le VIH.
Je pensais être toujours très prudent. Et je l’étais réellement.
Non, les hétérosexuels n’ont pas besoin de faire de coming out ce qui en dit long. Ça signifie que le coming out est une obligation.

UNE VILLE AUSSI DIVERSE QUE SES HABITANTS

C’est très important pour moi d’inclure le côté queer dans le magazine. Je pense que ça transparait de manière suspecte dans mes articles.
Pour être lesbienne il faut se considérer comme femme, donc même en étant attirée par les femmes je ne suis pas lesbienne.

L’AUTRE FACE DE L’ARC-EN-CIEL

Il y a quelque chose dans cette ville qui la maintient intéressante et toujours changeante.
La liberté. La première chose qui me vient à l’esprit quand je pense à Berlin, c’est la liberté.
Je ne me vois pas vivre ailleurs en Allemagne qu’à Berlin.