ARTICLES / COMPORTEMENTS

Enquête Rapport au sexe de 2017, résultat

L’enquête « Rapport au sexe » menée par SPF en 2017 révèle où on en est en matière de dépistage chez les gays en France. Présenté aux associations à l’occasion du premier décembre 2018 par les investigateurs, elle représente une intéressante analyse pour comprendre où se situent les faiblesses et quelle est la marge d’amélioration possible en matière de dépistage.

La lutte contre le sida à l’épreuve des territoires

La volonté ici est de voir le sida comme une maladie environnementale, approche très peu courante, mais qui à coup sûr doit pouvoir apporter certaines des réponses pour mettre fin à l’épidémie. Bien entendu l’infection à vih est toujours à considérer comme une maladie infectieuse transmissible par voie sexuelle ou sanguine, pouvant mener au stade sida. Mais il s’agit de s’attacher à l’influence que l’environnement, les espaces urbains, peuvent avoir sur les contaminations et la vie avec.

Chemsex : quels enjeux pour la prévention ?

Depuis 2010, la pratique du chemsex a pris de l’ampleur dans la communauté gay et il est plus que fréquent de voir sur les applications de rencontre des personnes cherchant spécifiquement du sexe sous influence de produits. Le développement de cette pratique ne vas pas sans risque, que cela soit en terme de contaminations VIH mais aussi des autres IST ou plus spécifiquement de l’hépatite C.

30 ans d’évolution des comportements des gays en France

Qu’est ce qui a changé dans les grandes lignes en 30 ans d’ « enquête presse gay », c’est ce qu’un jeune chercheur français, Nicolas Méthy, a tenté de décrypter en reprenant tous les résultats accumulés de 1985 à 2011 par l’Institut de veille sanitaire.

La stigmatisation structurelle, la dissimulation de l’orientation sexuelle et le VIH dans 38 pays de l’enquête EMIS

L’enquète EMIS (European MSM internet Survey) menée simultanément dans 38 pays européens en 2011 n’a pas fini de révéler tous ses trésors. Les auteurs, John E. Pachankis, Mark L. Hatzenbuehler , Ford Hickson , Peter Weatherburn , Rigmor C. Berg , Ulrich Marcus and Axel J. Schmidt ont publié dans le journal AIDS en avril 2015 une nouvelle analyse sur les effets de la stigmatisation des gays sur leur santé. En voici l’essentiel.

Berlin, les gays et le VIH : état des lieux

Comment en arrive-t-on à se contaminer au VIH ? Y-a-t-il une réponse à la question ? Michaël Bochow, chercheur berlinois spécialisé en sciences sociales, s’est penché sur le sujet et a effectué, en 2008 à Berlin, une étude qualitative auprès de 30 gays venant d’apprendre leur contamination au VIH. Ils sont âgés de 24 à 46 ans, de tous horizons sociaux, de nationalités diverses et venant des quatre coins de la ville. État des lieux.

Quelques millièmes de seconde suffisent pour être sûr de soi

L’article présenté part d’une consultation croisée entre d’un côté des études comportementales interrogeant le décalage entre les connaissances sur les modes de transmission du VIH et la prophylaxie adoptée et, de l’autre, des découvertes de pointe en neurosciences qui permettent de calculer le temps mis pour prendre une décision et donc de situer précisément le degré de rationalité de cette décision.

Bareback : mieux définir pour mieux agir ?

Constatant que l’’augmentation des contaminations au VIH depuis le début des années 2000 est imputée par certaines études au phénomène du bareback, Berg entreprend un bilan critique des publications sur la question. Le terme restant mal défini, cela rend difficile une synthèse comparative des différentes études qui y ont été consacrées et par là une réponse efficace au phénomène.

Séropositivité, charge virale et sexe non protégé : évolutions et tendances

Dans les pays occidentaux, on a pu observer une augmentation constante du nombre de rapports sexuels non protégés, notamment chez les HSH (hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes).
Le but de l’étude est de voir les tendances qui se dessinent au cours du temps chez les patients infectés vis-à-vis de la prévention, et de voir quels sont les facteurs qui ont influencé cette augmentation des rapports non protégés en fonction des groupes de population et de la charge virale des patients.

Comment ils pensent avoir été infectés : l’incidence des comportements de réduction des risques sexuels

Des stratégies de réduction des risques sexuels ont été mises en place comme alternative à l’utilisation systématique du préservatif. À l’aide de ces méthodes, certains hommes homosexuels choisissent d’avoir des rapports anaux non protégés (RANP). Cependant, l’incidence de ces stratégies n’est pas réellement connue vis à vis de la transmission de l’infection au VIH. Quelle est alors l’efficacité de ces techniques de prévention ?

Un point sur la sécurité négociée

La « sécurité » négociée décrit une stratégie qui consiste à se passer de préservatifs, sous certaines conditions, lors de relations sexuelles entre partenaires séronégatifs réguliers. Cette pratique suscite beaucoup de débats, certains chercheurs faisant valoir que l’abandon du préservatif au sein d’une relation ne doit pas être confondue avec un relâchement de la prévention, tandis que d’autres parlent d’un « danger négocié ». Quelle est l’efficacité réelle d’une telle stratégie ?